Je me souviens encore du jour où j’ai voulu me lancer dans le lombricompostage, mais sans investir tout de suite dans un modèle du commerce. Pas par radinerie (enfin… un peu quand même 😅), mais surtout parce que j’aimais l’idée de fabriquer quelque chose moi-même, avec ce que j’avais sous la main.

Résultat : j’ai bricolé mon premier lombricomposteur maison un samedi après-midi, sur ma petite table de salon. Et il a super bien fonctionné. Depuis, j’en ai même fabriqué d’autres pour des amis, et je me suis dit que ça méritait un vrai article ici.

Alors si vous avez envie de faire votre propre lombricomposteur, que ce soit pour débuter ou pour le plaisir de faire par vous-même, je vous explique tout ce que j’ai appris.


Pourquoi faire son lombricomposteur soi-même ?

Déjà, soyons honnêtes : on trouve aujourd’hui de très bons lombricomposteurs tout faits, comme ceux que je teste sur ce site. Mais fabriquer le sien, ça a ses avantages :

  • c’est économique (j’ai dépensé moins de 15€ pour le mien)
  • c’est personnalisable (taille, couleur, système d’aération…)
  • c’est satisfaisant (rien que pour voir les vers y vivre quelques jours plus tard !)

Et franchement, c’est plus simple qu’on ne le pense.


Le matériel que j’ai utilisé

J’ai fait au plus simple, avec ce que j’ai trouvé dans un magasin de bricolage et chez moi :

  • 3 ou 4 boîtes en plastique empilables avec couvercle (format 20 à 40L)
  • une perceuse ou un tournevis + vis pour faire les trous
  • une moustiquaire ou du tissu fin (pour éviter que les vers ne s’échappent)
  • un petit robinet ou un bouchon (facultatif, pour récupérer le “thé de compost”)
  • un bac récupérateur (le dernier étage, sans trous, pour le jus)

C’est tout. On peut même faire sans robinet au début, et vider manuellement le jus une fois de temps en temps.


Étape par étape : comment j’ai construit mon lombricomposteur

  1. Préparer les boîtes
    J’ai percé le fond de 2 boîtes (ou plus, selon combien d’étages on veut). Les trous doivent faire environ 5-6 mm de diamètre pour laisser passer les vers et le liquide, mais pas trop gros non plus.
  1. Ajouter l’aération
    Sur les côtés, j’ai fait quelques petits trous, puis collé un morceau de moustiquaire à l’intérieur avec du scotch solide. Ça permet aux vers de respirer sans qu’ils ne sortent.
  1. Créer le bac à jus
    Le bac du bas reste sans trous. On peut y installer un petit robinet si on veut récupérer le “lombrithé” facilement. Moi, je fais simple : je le vide une fois par semaine.
  1. Assembler les étages
    Je place les boîtes avec trous les unes au-dessus des autres, en veillant à ce qu’elles s’empilent bien. Le tout est fermé avec un couvercle percé (aération toujours).
  1. Installer la litière et les vers
    J’ai mis un peu de carton humide, du marc de café, des feuilles mortes et une poignée de compost pour démarrer. Ensuite, j’y ai ajouté mes premiers vers (des Eisenia fetida, achetés en ligne). Et je les ai laissés tranquilles pendant quelques jours.

Ce que j’ai appris en utilisant mon lombricomposteur maison

  • Les vers sont très adaptables. Tant que l’environnement reste humide, aéré et sombre, ils se portent bien.
  • Il ne faut jamais trop nourrir au début. Mieux vaut y aller doucement, une fois par semaine au départ.
  • Le bac fait maison fonctionne aussi bien qu’un lombricomposteur du commerce, tant qu’on surveille l’humidité et les apports.

Et surtout : c’est très gratifiant de voir le compost se former, et de savoir qu’on l’a construit soi-même.


Est-ce que je le recommande à tout le monde ?

Si vous aimez bricoler un minimum, franchement oui. Fabriquer un lombricomposteur maison est un super projet du week-end, que ce soit pour vous, vos enfants, ou même pour offrir.

Mais si vous êtes du genre à vouloir quelque chose de discret, sans odeur, tout intégré… alors un modèle du commerce reste plus pratique (et souvent plus compact pour un petit appartement).


En conclusion

Fabriquer mon premier lombricomposteur a été une super expérience. Ce n’était pas parfait, mais ça a très bien fonctionné. Et ça m’a permis de comprendre le fonctionnement du compostage par les vers, de manière concrète.

Alors si vous hésitez, je vous encourage à tester. Il suffit de quelques boîtes, d’un peu de patience, et de l’envie de faire un geste simple pour la planète — depuis votre salon ou votre balcon.

Et si jamais vous le fabriquez, envoyez-moi une photo ! J’adore voir les versions “fait maison” 🪱

By Jessica

Je m'appelle Jessica, et je vis en région lyonnaise, en appartement avec mes plantes, mon compost… et mes vers de terre ! J’ai découvert le lombricompostage un peu par hasard, en cherchant à réduire mes déchets. Et ce qui devait être un petit geste écolo est devenu une vraie passion. Aujourd’hui, je partage mon expérience sur lafabriqueacompost.fr pour aider d’autres personnes à se lancer, simplement et sans prise de tête. Pas besoin d’être expert·e ou d’avoir un jardin : avec quelques astuces et un peu de curiosité, tout le monde peut composter — même en ville !

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