Accessoirs lombricompostage

Quand j’ai commencé le lombricompostage, je pensais qu’il me fallait juste des vers et un composteur. C’est vrai, dans l’absolu, on peut commencer avec très peu. Mais au fil du temps, j’ai découvert quelques accessoires bien pratiques qui m’ont franchement simplifié la vie (et celle de mes vers).

Aujourd’hui, je vous partage une petite liste d’accessoires que j’utilise régulièrement ou que je conseille à celles et ceux qui veulent se lancer dans le compostage en appartement sans prise de tête.


1. Le bio-seau : mon indispensable pour la cuisine

C’est peut-être l’accessoire le plus basique, mais aussi l’un des plus utiles. Le bio-seau, c’est ce petit seau (avec ou sans couvercle) que je garde dans ma cuisine pour récupérer mes déchets organiques au fil de la journée.

Personnellement, j’en ai un avec un couvercle qui ferme bien, ce qui évite les odeurs et les petites mouches. Il fait environ 5 à 7 litres, ce qui est parfait pour 2 à 3 jours de déchets.

bio-seau

Mon conseil : évitez les modèles trop grands. Plus c’est petit, plus on vide souvent, et moins ça sent.


2. Les tapis de chanvre : confort et humidité pour les vers

J’avoue que j’ai longtemps fait sans. Et puis un jour, j’ai testé un tapis de chanvre, et je l’ai adopté. Ces petits carrés (qu’on trouve en jardinerie ou en ligne) se posent directement sur les déchets dans le lombricomposteur.

Ils ont plusieurs avantages :

  • ils maintiennent une bonne humidité
  • ils protègent les vers de la lumière quand on ouvre le bac
  • ils évitent les moucherons, en servant de “couvercle naturel”
tapis de chanvre

Je les change environ tous les mois, voire plus si le bac est très actif.


3. Les vers : lesquels choisir (et où les trouver)

Impossible de parler d’accessoires sans parler de vers de compost, puisqu’ils sont au cœur du lombricompostage.

J’utilise des Eisenia fetida, aussi appelés vers rouges ou vers de fumier. Ce sont les plus adaptés : ils se reproduisent vite, mangent beaucoup, et supportent bien la vie en bac.

vers de compost

Pour les acheter :

  • sur Internet (boutiques écoresponsables ou sites spécialisés)
  • auprès d’un voisin ou d’une communauté zéro déchet (j’ai donné des vers plusieurs fois autour de Lyon !)

Et non, on ne peut pas prendre les vers de jardin, ils ne survivraient pas dans un lombricomposteur.


4. Le tamis à compost : pas indispensable, mais bien pratique

Quand je vide un bac plein, je tamise parfois le compost pour séparer :

  • le compost bien mûr (à utiliser)
  • les morceaux non décomposés
  • les vers et cocons (que je remets dans le bac)

Un tamis de jardin classique fait très bien l’affaire. C’est un petit plus qui permet d’avoir un compost bien propre pour mes plantes d’intérieur, ou à offrir à mes amis jardiniers.


5. Le robinet ou bac de récupération pour le “thé de compost”

Si vous avez un lombricomposteur à plusieurs étages, vous verrez que du liquide s’écoule petit à petit. Ce liquide, souvent appelé “lombrithé”, peut être utilisé comme engrais liquide (à diluer impérativement, 1 volume pour 10 d’eau).

Certains bacs ont un petit robinet, d’autres un bac de récupération. Chez moi, je préfère un petit bac sans robinet que je vide une fois par semaine. Moins de fuites, et ça reste très simple à gérer.


6. Le carton brun : un “accessoire” gratuit mais précieux

Ce n’est pas un gadget, mais je ne peux pas m’en passer. J’en garde toujours sous la main : boîtes à œufs, cartons de colis, rouleaux de papier toilette… Je les découpe grossièrement et je les ajoute à chaque apport de déchets.

Pourquoi ? Parce qu’ils :

  • équilibrent le compost (carbone)
  • absorbent l’humidité
  • évitent les odeurs

Et en plus, ça ne coûte rien.


En conclusion

On peut commencer le lombricompostage avec très peu, mais certains accessoires m’ont vraiment aidée à :

  • mieux organiser mes apports
  • éviter les petits désagréments (odeurs, mouches…)
  • garder mes vers en pleine forme

Je ne dis pas qu’il faut tout acheter dès le départ. Mais si vous hésitez, commencez simple, puis ajoutez ce dont vous avez besoin au fur et à mesure. C’est comme ça que j’ai appris, petit à petit.

Et si vous avez d’autres accessoires que vous adorez, je suis preneuse ! Écrivez-moi, je suis toujours curieuse de découvrir les astuces des autres composteurs en herbe.

By Jessica

Je m'appelle Jessica, et je vis en région lyonnaise, en appartement avec mes plantes, mon compost… et mes vers de terre ! J’ai découvert le lombricompostage un peu par hasard, en cherchant à réduire mes déchets. Et ce qui devait être un petit geste écolo est devenu une vraie passion. Aujourd’hui, je partage mon expérience sur lafabriqueacompost.fr pour aider d’autres personnes à se lancer, simplement et sans prise de tête. Pas besoin d’être expert·e ou d’avoir un jardin : avec quelques astuces et un peu de curiosité, tout le monde peut composter — même en ville !

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